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Un master pour les futurs entrepreneurs

Quand on sait dès le plus jeune âge que la vie de salarié ne conviendra jamais à ses idéaux, trouver le bon cursus scolaire peut s’avérer difficile. Quresh Fraz Nazir, de son côté, a trouvé la formation idéale. Rencontre. 

À 24 ans, ce futur entrepreneur a opté pour un bac pro mention administration et échanges internationaux. Aujourd’hui en Master 2 à Créteil, il ne regrette absolument pas ce choix. Surtout parce que le parcours « management des PME/ETI, transformation digitale et gestion des risques » colle parfaitement à son projet professionnel. 

Il faut penser en-dehors de la boîte

Né au Pakistan, Fraz est ensuite venu habiter en France avec sa famille. Au décès du patriarche de la famille, le jeune homme bascule par la force des choses dans l’âge adulte. Dès ses 15-16 ans, il entre dans le monde du travail. Sa famille possède une entreprise de reconditionnement des appareils électroniques, et sont spécialisés dans la téléphonie mobile. Fraz travaille donc avec ses deux frères. Une expérience qu’il affectionne tout particulièrement, et qui le gonfle d’espoir pour la suite. 

« À l’école, j’ai toujours été le chef d’équipe. Quand on devait travailler en groupe, c’est moi qui motivait les élèves à travailler, qui organisait le temps.  I was thinking out of the box » assure-t-il en finissant sa phrase en anglais, comme de nombreux entrepreneurs, qui aiment discuter en frenglish. Fraz se connaît des capacités de leader. C’est pour cela qu’il a décidé de les professionnaliser en allant vers ce master en particulier. 

Le must pour lui, c’est la matière « Innovation digitale ». Dans un scénario où l’eau potable est une ressource rare, les élèves ont proposé la création d’une application qui permet d’aller chercher de l’eau, en réservant un créneau horaire. Campagne de publicité, marketing digital, rien n’est laissé au hasard. 

L’avenir du management sera vert ou ne sera pas

Car le master « Management des PME/ETI, Transformation digitale et Gestion des risques » propose également une matière nommée « Sustainibility and Green Business ». En effet, pour plusieurs professionnels, l’avenir du management sera vert ou ne sera pas. Comme l’ancienne journaliste Audrey Pulva, qui a quitté les plateaux de télévision pour se consacrer à l’écologie. Récemment, elle co-fonde une école de management axée sur le green business : « L’entreprise de demain, c’est l’entreprise d’aujourd’hui (…) l’urgence climatique, l’effondrement de la diversité réclame de notre part des changements profonds de nos habitudes de vie, de transport, de consommation, et de nos relations au travail », explique la professionnelle. 

Un constat que Fraz partage. Pour lui, le green business n’est pas qu’un effet de mode, mais bien « une nécessité et un besoin ». D’ailleurs, le master qu’il suit à Créteil est polyvalent, certains suivent un cursus axé sur le green business. 

In fine, Fraz conseille vivement cette formation. Il relate que ses camarades travaillent déjà dans des grandes entreprises en alternance : L’Urssaf, la Société Générale, BNP, La Défense… « Grâce à cela, ils ont une garantie d’avoir un CDI direct en sortant de leurs études. Alors je conseille ce Master à tous ceux qui veulent apprendre de nouvelles compétences, provenant des nouvelles technologies. Notamment grâce à l’IA. »

Héloïse Pieragnoli

Diplômée de l’école de journalisme et de communication d’Aix-Marseille (EJCAM), Héloïse Pieragnoli a intégré par la suite la Google News Initiative, où elle a pu renforcer son écriture web. Aujourd’hui rédactrice pour La Gazette de l’Entrepreneur, elle est également bénévole au sein de La Chance, pour la diversité dans les médias. Une structure qui l’avait soutenu dans le passé, afin d’accomplir son projet professionnel.