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Quand une jeune entrepreneuse révolutionne l’esthétique à Marseille

Marseille, connue pour son charme méditerranéen, est devenue le terrain fertile pour l’essor d’entrepreneurs ambitieux. Aujourd’hui, nous vous présentons l’histoire inspirante de Myriam Ben Abdallah, une jeune entrepreneuse audacieuse qui a ouvert un salon de beauté unique en son genre, dédié exclusivement à l’art subtil des sourcils. Plongez dans le monde merveilleux de “To the love”, où chaque sourcil est une toile et chaque client une muse.

Dans le quartier animé de Perrier, Myriam Ben Abdallah a réalisé son rêve en inaugurant “To The Love”, un salon de beauté qui met en lumière l’importance des sourcils dans l’expression et la mise en valeur de la beauté naturelle de chaque individu. Avec son talent inné pour la précision et une passion inébranlable pour les sourcils, Myriam a créé un espace accueillant et chic, où elle façonne des arcs parfaits et transforme les visages de ses clients.

L’histoire de Myriam est celle d’une jeune femme qui a osé suivre sa passion. Après des années de recherche et d’apprentissage auprès des plus grands experts de l’industrie de la beauté, elle a perfectionné ses compétences dans l’art délicat du sourcil. Consciente de l’importance croissante de ce secteur dans les tendances actuelles, Myriam a décidé de se consacrer entièrement à cet aspect souvent négligé de la beauté.

Ce qui distingue “To The Love” des autres salons de beauté, c’est l’approche personnalisée et méticuleuse de Myriam. Chaque client est accueilli avec une attention particulière et reçoit une analyse complète de ses sourcils et de la forme de son visage. Myriam utilise ensuite ses compétences pour façonner les sourcils de manière à mettre en valeur les traits uniques de chacun, créant ainsi une harmonie parfaite.

Le succès fulgurant de Myriam ne se limite pas à son talent et à son dévouement. C’est également sa personnalité chaleureuse et sa capacité à comprendre les besoins de sa clientèle qui ont contribué à la fidélisation d’une clientèle de plus en plus nombreuse. Les avis élogieux affluent sur les réseaux sociaux, propulsant le salon au sommet de la scène beauté de Marseille. D’ailleurs, elle travaille également de temps en temps aux Émirats Arabe Unis, là où le marché de la beauté est plus que prospère.

Les coulisses du succès

G.E : Quel est le moment clé où tu as décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat ?

M.B : Après la période Covid j’ai décidé de faire des prestations à domicile diverses et variées suite à mes études esthétiques. Ça a bien marché j’ai donc décidé de me spécialiser dans l’art du sourcil car c’est ce que j’aimais le plus faire. Avec mes économies j’ai donc loué un espace dans un salon de beauté à Marseille pour y proposer mes prestations dédiées aux sourcils.

G.E : Quels sont les avantages/inconvénients d’être indépendant par rapport aux avantages/inconvénients d’être salarié ?

M.B : Le plus gros avantage c’est la liberté en tant qu’indépendant mais il y a aussi beaucoup d’inconvénients comme les responsabilités et les charges onéreuses. Lorsque l’on est salarié, je trouve que les horaires de travail et le salaire sont un frein à l’épanouissement. Par contre, tout est beaucoup plus facile par exemple avec les banques. La stabilité financière d’un salarié n’est pas la même que celle d’un jeune entrepreneur qui devra se battre deux fois plus pour obtenir des financements si besoin.

G.E : Qu’est-ce qui vous a inspiré à devenir entrepreneuse à 22 ans ?

M.B : Dans l’esthétique les clients te choisissent pour le travail que tu propose. Donc une personne qui est professionnelle, qui aime son métier et qui se donne corps et âme pour satisfaire sa clientèle verra son business se développer surtout dans le milieu de l’esthétique où les clientes sont exigeantes.

G.E : Quel a été votre plus grand défi en tant qu’entrepreneuse jusqu’à présent ?

M.B : Mon plus grand défi est toujours d’actualité à savoir développer ma clientèle, mes prestations, atteindre les différents objectifs que je me fixe chaque jour. J’ai souvent de nouvelles idées, de nouvelles envies pour mon activité et mon but est de les réaliser tout en respectant la réputation de mon salon. J’essaye de fournir constamment des prestations de qualité et je suis très exigeante envers moi-même.

G.E : Selon vous, quelles sont les principales compétences ou qualités nécessaires pour réussir en tant qu’entrepreneuse ?

M.B : La détermination et l’organisation. Lorsque l’on est entrepreneur on est amené à pratiquement tout faire tout seul. Avoir une organisation militaire est primordial pour moi, on peut rapidement se retrouver débordé. La détermination c’est la clé de la réussite. Si vous croyez en vos projets, en vos rêves et que vous vous donnez les moyens d’y arriver, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas.

G.E : Quelle est votre vision à long terme pour votre entreprise ?

M.B : J’imagine bien “To The Love” à travers le monde “To the world” (rires). Plus sérieusement, j’aimerai former et embaucher des personnes pour ouvrir un deuxième salon.

G.E : Quels sont les obstacles auxquels vous avez dû faire face en tant que jeune entrepreneuse et comment les avez-vous surmontés ?

M.B : J’ai été très déçus du manque de professionnalisme de certaines personnes vers qui je me suis tourné lorsque je me suis lancée. Mon jeune âge ne m’a pas non plus aidé, les gens ont du mal à vous prendre au sérieux. J’ai aussi souvent été confronté au racisme. Mais tous ces obstacles ne m’ont jamais donné envie d’arrêter.

G.E : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à d’autres jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

M.B : Foncez ! Qu’on se le dise, c’est beaucoup plus simple d’entreprendre lorsqu’on est jeunes. Si vous avez la chance de vivre chez vos parents et ne n’avoir la responsabilité de personne a part vous-même, prenez cette chance et lancez vous. Prenez des risques et ne vous mettez pas de barrières.

G.E : Quelles sont les ressources ou les personnes qui vous ont le plus aidé dans votre parcours entrepreneurial ?

M.B : Ce qui m’a le plus aidé c’est mon expérience car malgré mon jeune âge j’ai eu la chance et l’envie de me former dans plusieurs endroits différents pour acquérir toujours plus d’expérience. Mes différents voyages, les rencontres enrichissantes et motivantes m’ont aussi beaucoup aidé.

G.E : Quelle est votre plus grande satisfaction en tant qu’entrepreneuse jusqu’à présent ?

M.B : La satisfaction de mes élèves. Je fais des formations et lorsque je vois qu’ils se lancent à leur tour et qu’ils ont appris avec moi ça me rend vraiment fière. Je suis aussi satisfaite des prestations que je propose, j’aime mon métier qui est aussi ma passion et je fais tout ce que je peux pour fournir un travail de qualité à chaque fois.

G.E : Quels sont les sacrifices que vous avez dû faire pour réaliser votre vision entrepreneuriale ?

M.B : Le travail ne s’arrête jamais même quand on est en jour de repos en tant qu’entrepreneuse il y a toujours quelque chose à faire. Gérer les demandes, les rendez-vous, les appels, organiser les formations, répondre aux clientes, gérer les stocks de matériel etc… Je m’accorde rarement des moments OFF mais c’est pour la bonne cause.

 

Dora Aouaïti

Diplômé de l’Institut Européen de Journalisme de Marseille (IEJ), Dora a approfondi sa formation dans la capitale avec un master web 360 digital. Après avoir fait ses armes au sein de grands groupes de presse comme Lagardère, CMI Digital ou encore Prisma Média, elle écrit désormais pour La Gazette de l’Entrepreneur. Un média au sein duquel elle souhaite mettre son expérience à contribution notamment pour venir en aide aux jeunes entrepreneurs.