Actuellement, l’économie française présente un ralentissement considérable au niveau de sa croissance. En effet, à cause des crises énergétiques qui se présentent par la hausse des prix de l’énergie, les difficultés en matière d’approvisionnement ou encore les incertitudes et surtout les tensions géopolitiques, etc.
On peut constater une baisse de la croissance de l’économie française même suite à la mise en place des dispositions budgétaires pour faire face à ces crises.
Les différents chocs qui ont perturbé l’économie française
Tout d’abord, il ne faut pas oublier que la crise sanitaire ou la crise de la Covid-19 a obligé le gouvernement français à instaurer des mesures contraignantes pour mieux contrôler la pandémie.
Une des mesures obligatoires concernait les confinements qui ont causé le ralentissement ou même l’arrêt du développement des nombreux secteurs. Ce ralenti a, en effet, des impacts négatifs sur la croissance de l’économie française.
Par conséquent, en 2020, le PIB français a connu un reculement de 7,9 % en moyenne annuelle et de 6,2 % pour la zone euro.
Néanmoins, grâce au dispositif concernant les vaccinations qui ont permis un relâchement partiel des contraintes liées au confinement qui ont permis à l’économie française, plus précisément, le PIB français d’avoir une croissance 6,8 % et de 5,2 % de la zone euro en 2021 mais aussi des échanges internationaux qui sont des facteurs majeurs concernant le développement de l’économie mondiale.
Ensuite, à cause de la tension géopolitique entre la Russie et l’Ukraine qui s’est caractérisée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, cela a causé des tensions d’envergure internationales sur le marché de l’énergie surtout concernant le prix du gaz naturel en Europe.
Par conséquent, même si les mesures mises en place pour faire face à la crise causée par la pandémie s’est un peu calmé, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie a causé des tensions sur le marché de l’énergie a fortifié l’inflation en 2022.
En effet, l’inflation a atteint un taux critique de 6,2 % en France vers la fin de l’année 2022.
L’inflation se présente au niveau des prix de l’énergie notamment le prix du pétrole, de l’électricité et du gaz sans oublier l’augmentation du prix des produits alimentaires. L’inflation persiste même en présence des mesures budgétaires mises en place par le gouvernement français, bouclier tarifaire par exemple.
Pour mieux contrôler l’inflation, les banques centrales ont pris l’initiative de durcir la politique monétaire.
Une hausse probable de 0,3 % du PIB français
Même si les conséquences des crises énergétiques et géopolitiques persistent toujours en France et causent des perturbations sur l’économie française, cette dernière tournera toujours en 2023 mais de manière ralentie.
En outre, la Banque de France, même en présence de ces problèmes persistants, avance une fourchette sur les éventuelles possibilités d’évolution du PIB français.
En effet, la Banque de France avance que le PIB pourrait présenter une baisse de – 0,3 % ou d’une augmentation allant jusqu’à 0,8 % dans la mesure où il y a une baisse des tensions géopolitiques et que l’approvisionnement en gaz n’aura plus des contraintes.
De plus, il est tout à fait possible, que pour l’année 2023, la France subisse une récession, c’est-à-dire que le PIB français subisse une nouvelle diminution.
Mais même si la récession se présentait, elle serait toutefois limitée dans le temps (temporaire). Donc, par rapport au niveau de la croissance de l’économie française le taux de croissance le plus probable se place entre le taux de 1 % annoncé par le gouvernement et 0,7 % annoncé par le FMI.
Une possibilité de baisse de l’inflation au second semestre
Concernant l’année 2023, la Banque de France prévoit encore des hausses de prix, à 6 % en moyenne annuelle. Cette hausse est calculée sur la base de l’indice des prix à la consommation harmonisée (IPCH).
Cette hausse est considérée comme le pic de l’inflation. Suivant les prévisions, ce pic sera atteint au premier semestre de l’année de 2023 ce qui marquera la baisse de l’inflation.
Par conséquent, à la fin du second semestre de l’année 2023, l’inflation pourra présenter une baisse jusqu’à 4 % et voire même jusqu’à 2 % vers la fin de l’année 2024.
De ce fait, il est possible de prévoir une limitation du pouvoir d’achat du revenu disponible par habitant à -0,4 % comme pour l’année 2022, la baisse a été limitée à -0,6 %.
En ce qui concerne les professionnels (les entreprises), ces dernières devraient malheureusement voir le taux de leur marge diminuer.
Néanmoins, une stabilisation à haut niveau des investissements serait prévue. Mais avec le ralentissement de l’activité, une augmentation du taux de chômage en France pourrait augmenter de 0,2 % jusqu’à 7,5 % en 2023 et risquerait d’empirer en 2024 car le taux de chômage pourrait augmenter jusqu’à 8,2 %.
L’État et son rôle protecteur
Par ailleurs, il faut savoir que pour obtenir ce taux de croissance de l’économie ou du PIB français, il y aura des conséquences sur le rétablissement de finances publiques.
Par conséquent, suivant la Banque de France, en soutenant les ménages et les entreprises, l’exécutif ne pourra pas atteindre son objectif d’un déficit public à 5 % du PIB pour l’année 2023. En effet, ce déficit serait de 5,4 % pour 2023, mais une évolution du ratio peut être espérée en 2024 et en 2025, car il passera à 4,5 %.
Par ailleurs, en soutenant les ménages et les entreprises en plus des charges de l’État, la dette de ce dernier serait proche de 112 % du PIB pour toute l’année 2023.
En conclusion, comme les autres pays de l’Europe, les différentes crises qui se sont présentées durant ces 4 dernières années ont perturbé l’économie française.
En effet, la pandémie du Covid-19, les tensions géopolitiques et surtout les crises énergétiques ont provoqué une inflation internationale.
Néanmoins, pour l’économie française, l’année 2023 semble être une année difficile, surtout durant le premier semestre car ce sera à vers la fin de ce semestre que l’inflation atteindra son pic qui présentera une diminution progressive du taux d’inflation jusqu’à la fin de l’année 2023.