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Dubaï : un éden entrepreneurial entre fiscalité avantageuse et coût de vie élevé

Dubaï, la perle du désert, est bien plus qu’une destination touristique extravagante. Au fil des ans, cette cité-État a mûri pour devenir un centre névralgique du commerce et des affaires. Sa fiscalité favorable et son emplacement stratégique attirent des entrepreneurs du monde entier. Cependant, le coût de la vie élevé peut-il obscurcir l’attrait fiscal ? Découvrez les avantages et les défis associés à l’installation d’une entreprise à Dubaï.

L’attrait fiscal

Impôts

Dubaï est souvent citée comme un paradis fiscal. En effet, la plupart des entreprises bénéficient d’une exonération totale d’impôts sur le revenu et sur les bénéfices, ce qui peut représenter des économies substantielles.

Zones franches

Les nombreuses zones franches de Dubaï offrent des avantages supplémentaires, notamment des exemptions en droit de douane, la possibilité de rapatrier 100 % des capitaux et des bénéfices, et une absence de restrictions sur les devises étrangères.

Simplicité de la création d’entreprise

Avec des procédures simplifiées, créer une entreprise à Dubaï peut être réalisé en quelques jours seulement. De plus, les autorités offrent un soutien substantiel aux entrepreneurs.

Le coût de la vie

Coût de l’immobilier

Dubaï est synonyme de luxe, ce qui se reflète dans les prix de l’immobilier. Que ce soit pour louer un bureau ou acheter une maison, les coûts peuvent être assez élevés.

Coût de la vie quotidienne

Les frais quotidiens, y compris la nourriture, le transport et l’éducation, peuvent également être considérables, nécessitant ainsi une planification financière prudente.

Système éducatif et de santé

Bien que de haute qualité, les systèmes éducatifs et de santé à Dubaï peuvent être coûteux, un facteur important à considérer pour ceux qui envisagent de s’y installer avec leur famille.

Équilibrer les échelles

Comparaison avec d’autres centres financiers

En comparant la fiscalité et le coût de la vie à Dubaï avec d’autres centres financiers mondiaux, on peut avoir une perspective claire sur où Dubaï se situe.

Mesures d’atténuation

Il existe des stratégies pour atténuer le coût de la vie élevé à Dubaï, notamment en choisissant des emplacements moins chers et en planifiant soigneusement les dépenses.

L’installation d’une entreprise à Dubaï offre une palette de bénéfices fiscaux qui peuvent grandement favoriser la croissance et la rentabilité. Toutefois, le coût de la vie élevé est un défi à surmonter. Une analyse approfondie et une planification minutieuse sont cruciales pour maximiser les avantages tout en naviguant habilement à travers les défis financiers quotidiens. Dubaï, avec son mélange unique d’opportunités et de défis, demeure une destination attrayante pour les entrepreneurs visionnaires cherchant à étendre leur empreinte globale.

L’avis d’un expert

Anthony Mangiapane, président fondateur de la société PIC Middle East, répond à nos questions sur la fiscalité à Dubaï. PIC Middle East intervient sur plusieurs domaines comme la création de société, l’investissement ou encore la fiscalité. 

Comment le processus de création d’entreprise à Dubaï se distingue-t-il par rapport à d’autres grandes villes d’affaires internationales ?

Dubaï affiche depuis maintenant de nombreuses années sa vision d’expansion avec pour objectif clair de tenir une place de premier rang à l’échelle de l’économie internationale.

La création d’entreprise étant le point de départ de cette dynamique, l’Émirat offre plusieurs choix de structure pouvant accompagner tous types de projets, du freelancer à l’établissement du siège de multinationale. Contrairement à de nombreux grands centres internationaux, Dubaï se distingue par sa faible bureaucratie, facilitant ainsi une progression plus fluide. Cette efficacité témoigne d’une réactivité et d’une organisation gouvernementales sans pareil.

Depuis 2019 les Émirats Arabes Unis ont également introduit une réforme pour pouvoir détenir 100 % des parts d’une société, sans être contraint à s’associer avec un citoyen émirati, ce qui pouvait être un frein jusqu’alors.

Quels sont les principaux avantages fiscaux que Dubaï offre aux entrepreneurs et aux entreprises ?

La fiscalité fait souvent partie des premiers sujets mis sur la table lorsque l’on parle de Dubaï.

En effet avec une imposition inexistante sur les revenus et un impôt allant de 0 à 9 % sur les sociétés, les Émirats Arabes Unis se positionnent clairement comme un concurrent hors de portée pour la majorité des pays du globe pour lesquelles la moyenne de ces deux impositions cumulées peuvent dépasser les 50 %.

Ce constat ne reste pas sans répercussions, aujourd’hui grand nombre d’entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs d’activités décident d’implanter leurs activités aux seins des Émirats Arabes Unis. Cela leurs permettent ainsi d’être plus compétitifs à l’échelle internationale.

Pour illustrer ces propos, il suffit de se pencher sur le nombre d’e-commerçants qui se sont implantés à Dubaï ces dernières années ou encore les entreprises de premier rang qui ont choisi l’option des Émirats Arabes Unis pour délocaliser leur siège.

Existe-t-il des exceptions ou des conditions spécifiques que les entreprises doivent remplir pour bénéficier de la fiscalité avantageuse de Dubaï ?

Dans la métropole économique de Dubaï, trois structures d’entreprise dominent le paysage : les Mainlands, les Free Zones et les sociétés Offshores.

Jusqu’à récemment, avant juin 2023, une caractéristique de la politique économique de Dubaï était l’exemption totale d’impôt sur les bénéfices des sociétés. Cependant, le vent a tourné. Aujourd’hui, les entreprises opérant sous la structure Mainland sont assujetties à un impôt de 9 % sur leurs bénéfices, mais seulement si ces derniers dépassent 100 000 dollars. Ces entreprises, actives principalement dans le commerce intérieur des Émirats Arabes Unis, profitent néanmoins d’un régime fiscal encore bienveillant par rapport aux normes mondiales.

Par contraste, les entreprises Freezone et Offshore bénéficient toujours d’une exonération fiscale pour leurs activités qualifiantes, qui sont exercées à l’international ou dans le périmètre de la Freezone. Néanmoins, lorsqu’elles opèrent des transactions au sein des Émirats Arabes Unis avec des Mainlands, elles sont imposées selon les mêmes directives que ces dernières.

Il convient de souligner quelques nuances : malgré leur statut de Freezone, pour les activités dites “exclues”, un impôt s’applique. Il s’agit par exemple des secteurs de la banque, de la finance ou de l’assurance.

Y a-t-il des considérations fiscales spéciales pour les entreprises étrangères qui s’implantent à Dubaï ou pour les entrepreneurs non-résidents ?

Les entrepreneurs et les entreprises françaises qui décident de s’installer à Dubaï doivent être très vigilants vis-à-vis des règles fiscales françaises.

Si vous êtes un entrepreneur français détenant des parts significatives dans des sociétés hexagonales, il est impératif de les déclarer. Ce geste prévient l’imposition sur les plus-values latentes.

Avant de tourner le dos à la France, pensez aussi à notifier votre départ à l’administration fiscale. Une telle démarche facilite la justification de votre résidence fiscale future. Beaucoup envisagent de combiner le meilleur des deux mondes : s’établir à Dubaï tout en conservant une activité en France. C’est réalisable, mais gare aux faux pas. Si votre activité principale reste en France ou si vous créez un établissement stable sur le sol français, les obligations fiscales vous rattraperont.

Les erreurs sont lourdement sanctionnées, allant d’amendes salées à des répercussions pénales. Ne laissez pas ces nuances fiscales devenir des écueils. La consultation d’un avocat fiscaliste est plus qu’un luxe; c’est une nécessité. Assurez-vous de bénéficier d’un accompagnement expert pour naviguer sereinement entre les rivages de Dubaï et de la France.

Comment le coût de vie élevé à Dubaï influence-t-il les décisions des entrepreneurs et des entreprises en matière de localisation et d’opérations ?

À Dubaï, tout comme dans les grandes métropoles mondiales, le coût de la vie peut être intimidant, en particulier quand il s’agit de louer des bureaux ou des espaces commerciaux. Cependant, la dynamique entrepreneuriale de la région offre des alternatives séduisantes.

Beaucoup d’entrepreneurs visionnaires se tournent vers d’autres Émirats, tels que Ras Al Khaimah, situé à une heure à peine de Dubaï. Ce dernier, véritable hub économique en plein essor, s’apprête à lancer sa toute première Freezone axée sur l’IT et la Blockchain, attirant des entreprises du monde entier.

Pour ceux qui sont épris de l’effervescence de Dubaï, des quartiers émergents, plus abordables, ouvrent leurs portes aux startups et aux petites entreprises, offrant une opportunité d’implantation stratégique sans compromettre le budget.

Il est essentiel de prendre du recul : bien que la vie à Dubaï puisse sembler coûteuse, les avantages fiscaux significatifs, voire l’absence totale d’impôt, peuvent souvent compenser ces dépenses initiales, entraînant des bénéfices nettement supérieurs aux coûts opérationnels.

Comment les entreprises peuvent-elles gérer l’écart entre les avantages fiscaux et le coût de vie élevé pour les employés basés à Dubaï ?

Un équilibre fascinant prend forme à Dubaï, rappelant le dynamisme de la Silicon Valley. La fiscalité favorable permet non seulement d’offrir des salaires attractifs aux cadres, mais aussi d’attirer des talents de premier ordre au sein des entreprises basées aux EAU.

Ce cercle vertueux, où salaire rime avec talent et création de valeur, est un modèle que la Silicon Valley cultive depuis des années.

Et à Dubaï, ce n’est pas seulement l’entreprise qui bénéficie de ces avantages. Les employés profitent d’un confort de vie, avec un taux de TVA modeste de 5 % sur la plupart des biens de consommation et une exemption totale d’impôt sur leurs revenus.

Quels sont les aspects juridiques clés que les entrepreneurs doivent connaître lors de la création d’une entreprise à Dubaï, notamment en ce qui concerne la propriété et le contrôle de l’entreprise ?

Pour les entrepreneurs ambitieux, les Émirats Arabes Unis (EAU) offrent une toile de fond dynamique et favorable. Toutefois, pour naviguer avec succès dans cet environnement, une vision claire de l’entreprise que l’on souhaite établir, ainsi qu’une compréhension de la structure internationale, sont essentielles.

Les Émirats Arabes Unis, avec leur écosystème pro-business, encouragent vivement l’entrepreneuriat, fournissant une pléthore d’opportunités et de facilités pour le développement. Lancer une start-up y est, en effet, un processus étonnamment fluide.

Cependant, le paysage juridique mérite une attention particulière. Dans certains secteurs comme le pétrole ou le gaz, la propriété étrangère est restreinte, nécessitant un actionnaire local. Cette exigence a pourtant été levée pour les sociétés Mainland, illustrant ainsi l’ouverture croissante des Émirats Arabes Unis aux investissements internationaux.

Outre ces nuances juridiques, les entrepreneurs doivent également adhérer aux normes de gouvernance d’entreprise, s’assurer de la solidité et de la clarté de leurs contrats, tout en restant conformes aux réglementations en vigueur. Ces bonnes pratiques, bien que accentuées aux Émirats Arabes Unis, sont universelles et bénéfiques quel que soit le lieu d’activité.

Pour une transition en douceur et une implantation réussie, rester à jour avec les dernières évolutions et solliciter l’expertise d’un professionnel s’avère judicieux.

Comment les lois sur la propriété intellectuelle à Dubaï protègent-elles les entrepreneurs et les startups ?

Au fil des années, les Émirats se sont alignés sur les normes internationales à travers divers secteurs. En 2002, ils ont affiné leur cadre juridique pour la protection de la propriété intellectuelle, le mettant en parfaite harmonie avec les standards mondiaux. Cette démarche s’est illustrée par la ratification de conventions majeures supervisées par l’OMPI, incluant celles de Paris, Berne, Rome, et les Traités de l’OMPI. S’agissant des brevets, les Émirats sont désormais signataires du Patent Cooperation Treaty (PCT).

Si jamais un droit de propriété intellectuelle est enfreint, des recours administratifs et judiciaires sont prêts à être déployés. Les autorités émiriennes, réactives et attentives, garantissent une prise en charge efficace de chaque préoccupation, assurant ainsi une protection robuste.

Les Émirats, avec leur penchant pour l’innovation et la technologie de pointe, se positionnent comme le lieu rêvé pour les startups cherchant à concrétiser leurs visions novatrices.

Quelles sont les différences principales entre créer une entreprise dans une zone franche de Dubaï et dans la ville elle-même en termes de réglementations et d’avantages ?

Les zones franches, dites Freezone, on en compte désormais plus de 40 à travers les EAU, avec pour chacune, sa propre réglementation et des infrastructures différentes permettant de favoriser certains types d’activités.

Elles peuvent se situer au sein même de Dubaï, je pense notamment à DIFC, DMCC ou encore IFZA offrant ainsi les avantages fiscaux cités précédemment (exonération totale de l’impôt) tout en profitant de bureaux au cœur de la ville.

Autre avantage notable pour ceux qui optent pour ce type de structure, les Freezones ne nécessitent pas de bureaux physiques pour leur création, contrairement aux sociétés en Mainland. Permettant ainsi à de jeunes entrepreneurs de démarrer leurs activités depuis leur appartement sans avoir de dépenses supplémentaires.

Quels sont les défis juridiques et administratifs les plus courants auxquels sont confrontés les entrepreneurs à Dubaï et comment peuvent-ils les surmonter ?

Dubaï offre un environnement business-friendly, mais il impose également quelques obligations administratives et déclaratives qui doivent être respectées.

Premièrement, il convient de choisir la bonne forme d’entreprise, la bonne licence, de conclure une documentation conforme.

Le plus important est d’avoir une stratégie à long terme. Est-ce que ma famille va devoir me rejoindre ? Vais-je devoir embaucher des salariés ? Des locaux sont-ils nécessaires à l’exercice de mon activité, etc.

Deuxièmement, il convient de réaliser toutes les obligations déclaratives et fiscales auxquelles les entrepreneurs sont soumis à Dubaï.

Dernièrement, il convient de toujours prendre en considération la situation patrimoniale de l’entrepreneur avant son arrivée à Dubaï, afin de structurer sa situation de manière optimale et conforme d’un point de vue légal et fiscal.

En principe, c’est relativement simple et il n’y a pas de pièges. Les problématiques juridiques et administratives peuvent survenir quand les entrepreneurs sont mal accompagnés et n’ont pas une information juridique complète et claire. Par exemple, lorsque les contrats sont mal rédigés et ne protègent pas suffisamment les droits des parties.

Une autre situation très courante a lieu lorsque la situation patrimoniale en France n’a pas été prise en compte pour la structuration de l’activité à Dubaï, et l’entrepreneur encourt des risques fiscaux en France. Mon conseil est d’être vigilant et de confier ses affaires uniquement aux juristes et avocats qualifiés.

Comment les entreprises naviguent-elles entre les opportunités fournies par le cadre fiscal favorable et les défis posés par le coût de vie et le marché concurrentiel de Dubaï ?

À Dubaï, le paysage entrepreneurial ne connaît pas de demi-mesures. Depuis des années, les entreprises évoluent dans un environnement extrêmement compétitif, où seule l’excellence prévaut. Pour survivre, elles doivent innover continuellement, proposant des services répondant à toujours plus d’exigence.

Les opportunités à Dubaï ? Elles sont phénoménales. Véritable carrefour des esprits d’affaires du globe, Dubaï est un terreau fertile où les possibilités semblent infinies.

Mais rappelons-nous : il y a moins de trois décennies, Dubaï était un point presque méconnu sur la carte du monde. Son ascension spectaculaire est le fruit d’une vision audacieuse et d’investissements colossaux. Ce rapide développement a donné aux entreprises la chance unique de se tailler une part dans ce marché en plein essor.

Et, comme toujours, les incitations fiscales jouent un rôle crucial, catalysant cette dynamique ascendante et renforçant le cycle vertueux de croissance et d’opportunité.

Comment les tensions politiques ou les changements de politique internationale affectent-ils l’environnement des affaires à Dubaï, particulièrement en ce qui concerne la fiscalité et l’investissement étranger ?

Malgré les tourbillons de tensions régionales et internationales, Dubaï est restée un bastion de stabilité, grâce à un gouvernement proactif qui anticipe les risques et amplifie les opportunités d’affaires.

Les Émirats, avec leur neutralité inébranlable, ont érigé un écosystème où le respect transcende les barrières linguistiques, ethniques ou religieuses.

Une mosaïque de plus de 200 nationalités coexiste harmonieusement dans le désert émirati. De plus, la récente vague d’arrivées russes à Dubaï, consécutive aux tensions internationales, témoigne de la position neutre des EAU. Ce choix stratégique, loin d’être un signe d’indifférence, reflète une volonté d’ouverture et d’accueil, renforçant ainsi le rôle de Dubaï comme carrefour mondial.

Sur le plan fiscal, l’introduction d’un impôt de 9 % pour les entreprises Mainland découle des ambitions dictées par la scène politique internationale, notamment sous l’impulsion de projets de l’OCDE.

Cette manœuvre a une ambition claire : renforcer le statut des Émirats en tant que hub mondial pour les affaires et les investissements, tout en réaffirmant leur engagement envers la transparence fiscale internationale.

Ainsi, loin d’être un frein, les évolutions internationales alimentent le dynamisme de Dubaï. La métropole, en s’ouvrant toujours plus à l’étranger, émerge comme un pôle d’attraction pour les entreprises de calibre mondial.

Avec les récents changements dans les lois sur la propriété et la résidence à Dubaï, comment voyez-vous l’avenir de l’entreprenariat et des affaires dans la région ?

 La question pose le doigt sur l’essence même de la vision et de la position de Dubaï et des Émirats Arabes Unis. Propulsée par une ouverture mondiale sans précédent, Dubaï accueille les investisseurs étrangers avec un traitement presque équivalent à celui de ses citoyens, ouvrant la porte à des opportunités et des horizons sans cesse grandissants.

Se positionnant comme le phare du Moyen-Orient, Dubaï embrasse l’investissement international tout en s’alignant sur les modes de vie occidentaux. Pour les entrepreneurs du monde entier, cela se traduit par de nouveaux atouts, notamment une passerelle stratégique vers l’Asie.

Signe d’une évolution régionale, l’Arabie saoudite semble également être tentée par cette trajectoire d’ouverture. Pour les entrepreneurs visionnaires, cela se traduit par un monde d’opportunités.

 

 

 

Dora Aouaïti

Diplômé de l’Institut Européen de Journalisme de Marseille (IEJ), Dora a approfondi sa formation dans la capitale avec un master web 360 digital. Après avoir fait ses armes au sein de grands groupes de presse comme Lagardère, CMI Digital ou encore Prisma Média, elle écrit désormais pour La Gazette de l’Entrepreneur. Un média au sein duquel elle souhaite mettre son expérience à contribution notamment pour venir en aide aux jeunes entrepreneurs.