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No Code Summit : une 2ème édition réussie

Le 10 et 11 octobre, à Station F, le Syndicat Français des Professionnels du Nocode (SFPN) organise la deuxième édition du NoCode Summit. Retour sur les moments forts de cet évènement, soutenu par AFNOR, Numeum, Paris&Co, France Digitale, French Tech Grand Paris, et pas moins de 60 sponsors. 

Explorer l’avenir du travail : le No-Code

C’est dans le plus gros incubateur de start-ups du monde que Pierre Launay, président du SFPN, a décidé d’installer le NoCode Summit. En l’espace de 2 jours, 5000 participants (dont 65% d’intervenants étrangers) ont vogué entre les 7 scènes pour assister à une centaine de conférence. En tout, 1600 entreprises sont sur place, pour découvrir les dernières tendances, rencontrer les leaders de l’industrie, innovateurs et entrepreneurs venant des quatre coins du monde. Et surtout, explorer l’avenir du travail à l’ère du NoCode. Car c’est bien là l’objectif de cette nouvelle édition : mettre en lumière les dernières tendances et les innovations dans le domaine du NoCode et du LowCode. Des avancées technologiques qui sont au cœur de la transition numérique, de l’inclusion tech, de l’impact et de la transition énergétique.

Sur place, des conférences inédites. Comme par exemple celle de l’allemand Jesse Meijers, co-fondateur de la start-up Triggre, qui s’intitule « designer le futur : le no-code à l’horizon ». Son maître-mot : la simplicité. « Simplicity is substracting the obvious, and adding the meaningful » (« La simplicité, c’est soustraire l’évident, pour ajouter ce qui a du sens ») explique-t-il à la salle en plissant ses yeux bleus perçants. Il assure que simplicité et complexité ont besoin l’un de l’autre. C’est pourquoi le No-Code, selon lui, se marie parfaitement à l’Intelligence Artificielle. « Comment appliquer l’IA générative au business process ? » Questionne Jesse Meijers face à une assemblée suspendue à ses lèvres. Il prend l’exemple du géant Amazon qui a utilisé une IA comme outil de recrutement, tout en favorisant les humains pour des jobs techniques. 

En plus des conférences, le NoCode Summit propose quatre compétitions inédites : 


  • NoCoders Games

Le NoCoders Games est une compétition individuelle. Les participants sont au coeur même du parterre des exposants, rediffusé sur écrans géants, et doivent matérialiser le NoCode et le LowCode en adressant des challenges techniques.


  • NoCode Hackathon à Impact 

Pour cette compétition, c’est la Croix Rouge française qui a proposé 2 challenges sur lesquels travaillent 40 participants. Compétition en équipe, en format hybride, pour répondre à des challenges à impact, toujours à base d’outils NoCode et LowCode. 


  • Startup Pitch

Ici, il faut élire la startup NoCode la plus disruptive de l’année, parmi 6 startups sélectionnées en amont. Ces dernières auront alors l’opportunité de présenter leur produit/service en seulement 5 minutes, sur la scène principale du NoCode Summit. 


  • Community Battle

Le Community Battle donne la parole aux communautés pour témoigner sur la révolution du NoCode et du LowCode. 

« On veut qu’il y ait le plus d’échanges possible entre tous les acteurs. Faire en sorte que les gens et les industries se connectent », insiste Pierre Launay, créateur de l’évènement. C’est pour cela qu’à la fin de la journée, le NoCode Summit propose un dîner confidentiel entre les fondateurs des entreprises sponsors de l’édition, un cocktail ainsi qu’une soirée gala pour tous les participants de l’évènement. 

Finalement, le No-Code, c’est quoi ? 

Le No-Code (non code en français) est une nouvelle approche de développement d’applications et de logiciels. Il permet aux utilisateur de créer des solutions fonctionnelles sans avoir à écrire de code traditionnel. Cela signifie que même si vous n’avez pas de compétences poussées en informatique, et plus spécifiquement en codage et en programmation, vous pouvez créer vos propres outils ! 

« Le No-Code, c’est un grande partie du futur du développement. Cela permettra de combler 90% des besoins des travailleurs en 10% du temps », affirme fièrement Pierre Launay.

Ce mouvement met l’accent sur l’accessibilité et la convivialité. La promesse du No Code est donc de permettre à un maximum de personnes, de déployer leur projets digitaux rapidement, et sans faire appel à des développeurs, grâce à des outils simples à prendre en main.

Et le No-Code, c’est pour qui ? 

Le No-Code peut être utile à la fois aux développeurs et aux utilisateurs professionnels non-codeurs, comme le souligne le président du SFPN : « Tous les entrepreneurs peuvent l’utiliser, notamment au niveau digital. Les métiers concernés vont du domaine du commerce à celui du marketing. » 

Il est idéal pour les entreprises qui ont une équipe de développement surchargée et qui ont besoin d’utiliser des utilisateurs professionnels comme développeurs. En somme, Le No-Code peut être utilisé autant par les nouveaux entrepreneurs qui débutent, que par les start-uppers plus expérimentés qui veulent gagner du temps. 

Quelle est la différence entre le No-Code et le Low-Code ? 

La différence entre les plateformes de développement no-code et low-code dépend principalement de trois points liés :

Compétences en codage

Les plates-formes no code ne nécessitent aucune connaissance technique et sont donc accessibles à tout utilisateur final. Le low-code quand à lui nécessite des développeurs connaissant le codage.


  • Conception de base

Avec les plates-formes no code, un utilisateur final choisit la conception d’une application via une logique de glisser-déposer. Les solutions lowcode fournissent un modèle de développement similaire mais avec une plus grande dépendance au codage pour gérer l’architecture de base d’une application.


  • Interface utilisateur

No-code repose sur une couche d’interface utilisateur prédéfinie qui rationalise la conception des applications. Les plates-formes low-code offrent plus de flexibilité dans les options d’interface utilisateur, mais au prix d’exigences de codage supplémentaires.

Quels sont les meilleurs outils NoCode ? 

– Bubble 

Un langage de programmation visuelle assez populaire. De plus, c’est une plateforme Sans qui permet à des personnes sans compétences techniques de construire des applications web, sans avoir besoin de coder. Tout ça grâce à un outil de programmation de type pointer-cliquer. 

 

– Airtable

Plateforme en ligne, facile à utiliser pour créer et partager des bases de données relationnelles. En somme, c’est un outil d’organisation collaboratif, qui s’intègre à d’autres applications et vous permet une connexion à votre site web. 

Héloïse Pieragnoli

Diplômée de l’école de journalisme et de communication d’Aix-Marseille (EJCAM), Héloïse Pieragnoli a intégré par la suite la Google News Initiative, où elle a pu renforcer son écriture web. Aujourd’hui rédactrice pour La Gazette de l’Entrepreneur, elle est également bénévole au sein de La Chance, pour la diversité dans les médias. Une structure qui l’avait soutenu dans le passé, afin d’accomplir son projet professionnel.